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Logo des Marais du Cassan et de Prentegarde, zone humide protégée, situés sur les communes de Lacapelle-Viescamp, Saint-Etienne-Cantalès et Saint-Paul-des-Landes dans le Cantal.

L'historique

Historique succinct

Prends toi garde au marais : les tourbières du bassin d’Aurillac.

Une toponymie locale Avise toi, Passe vite, et Prentegarde illustre bien la perception négative ancestrale de la zone des marais de Cassan et de Prentegarde. A tel point que la zone a fait régulièrement l’objet de "projets rebus" (décharge, usine d’incinération…) jusqu’à ce que l’endroit soit proposé comme site d’intérêt communautaire en 2002 et intégré dans le réseau des Sites Natura 2000.

Le site Natura 2000 du Marais de Cassan et de Prentegarde couvre cinq cent sept hectares d’une « zone vallonnée au relief peu marqué où les zones humides et les cours d’eau sont très présents ce qui lui donne son originalité et son caractère exceptionnel. Cet ensemble présente un potentiel biologique remarquable grâce à la présence d’une mosaïque d’habitats naturels liés à l’omniprésence de l’eau (très nombreuses zones humides, linéaires d’écoulement importants) ».

Le projet d’enfouissement de déchets techniques semble avoir été le déclencheur d’une mécanique de protection et de gestion.

A la fin des années 90, trois associations (une par commune : Lacapelle-Viescamp, Saint-Etienne-Cantalès et Saint-Paul des Landes) voient le jour.

En 2002, un SIVU (Syndicat Intercommunal à Vocation Unique) a été créé pour fédérer les trois communes concernées par la zone et assurer la connaissance, la préservation et la valorisation du patrimoine naturel.

En 2003, quatre cents hectares du site ont été classés ENS (Espace Naturel Sensible) par le Conseil Général (Conseil Départemental aujourd’hui).

Un schéma directeur sur les zones humides du SIVU a été mis en œuvre en 2008
Les résultats concrets sont notamment :

  1. la transformation du regard négatif sur la zone de marais (valorisation de la richesse naturelle) ;
  2. le désamorçage des velléités de gros projets tels que l’enfouissement, une centrale à béton, un incinérateur ;
  3. la contractualisation de cent vingt hectares de terres (sur les deux cents hectares cultivables dans le périmètre de l’ENS) avec les agriculteurs en MAET (Mesures agro-environnementales territorialisées) qui ont eu pour conséquence par exemple le retard de pâturage après le 1er Juillet ;
  4. la création d’un sentier de randonnée à vocation pédagogique concernant la préservation des milieux…